Université
Lumière - Lyon 2, Université François Rabelais - Tours,
Terra Foundation for American Art, Musée des Beaux-arts de Lyon
Terra Foundation for American Art, Musée des Beaux-arts de Lyon
Repartir
à Zéro / Starting from Scratch
Art et culture en Europe et en Amérique, 1945-1949
Art & Culture in Europe and the United States, 1945-1949
Art et culture en Europe et en Amérique, 1945-1949
Art & Culture in Europe and the United States, 1945-1949
Colloque international
International Symposium
Musée des Beaux-arts de Lyon
12 et 13 janvier 2009
January 12-13, 2009
Lundi 12 janvier matinée
11h45 : Marco MARIANO (Università del Piemonte Orientale, Vercelli) : “One World” or “Atlantic Community”? Transatlantic Relations in the Aftermath of World War II.
L’idée
de « repartir à zéro » s’avéra une chimère dans la politique
internationale et particulièrement dans les relations transatlantiques
dans l’après Seconde Guerre mondiale.
A la sortie de la guerre, l’idée d’un nouveau départ dans les affaires mondiales semblait prendre forme. La création des Nations Unies en 1945 était supposée être la pierre angulaire d’un nouvel ordre mondial fondée sur la démocratie et la paix, et reflétant une foi universelle dans les droits des hommes et des femmes qui partageaient des aspirations et des objectifs communs. Ce « One-Worldism », ainsi qu’on en vint à le désigner pendant la guerre, tira parti de l’héritage du wilsonisme et participa de cette recherche généralisée d’un nouveau départ après les horreurs de la guerre et de l’Holocauste.
Cependant, le nouvel ordre instauré par la Guerre Froide anéantit rapidement l’espoir de le voir réalisé, alors que le combat idéologique entre le « monde libre » et le « totalitarisme » raviva les vieilles tensions entre Est et Ouest. L’Ouest était à présent à nouveau conçu comme une entité culturelle, historique et politique, comme une « communauté » de nations partageant les mêmes traditions, valeurs et intérêts. Par conséquent, des deux côtés de l’Atlantique, on se mit à regarder les relations entre l’Europe et l’Amérique comme l’un des éléments d’un conflit idéologique à l’échelle mondiale.
A la sortie de la guerre, l’idée d’un nouveau départ dans les affaires mondiales semblait prendre forme. La création des Nations Unies en 1945 était supposée être la pierre angulaire d’un nouvel ordre mondial fondée sur la démocratie et la paix, et reflétant une foi universelle dans les droits des hommes et des femmes qui partageaient des aspirations et des objectifs communs. Ce « One-Worldism », ainsi qu’on en vint à le désigner pendant la guerre, tira parti de l’héritage du wilsonisme et participa de cette recherche généralisée d’un nouveau départ après les horreurs de la guerre et de l’Holocauste.
Cependant, le nouvel ordre instauré par la Guerre Froide anéantit rapidement l’espoir de le voir réalisé, alors que le combat idéologique entre le « monde libre » et le « totalitarisme » raviva les vieilles tensions entre Est et Ouest. L’Ouest était à présent à nouveau conçu comme une entité culturelle, historique et politique, comme une « communauté » de nations partageant les mêmes traditions, valeurs et intérêts. Par conséquent, des deux côtés de l’Atlantique, on se mit à regarder les relations entre l’Europe et l’Amérique comme l’un des éléments d’un conflit idéologique à l’échelle mondiale.